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Clic et plume

Il y a le ciel, le soleil et la mer…

François Deguelt nous a joliment parlé « vacances » dans cette magnifique chanson.. vous vous en souvenez ?
Que de baisers volés, de mains effleurées et de corps enlacés..(eh, Chacha, tu divagues, là, où de beaux souvenirs te reviennent à l’esprit ?)

Je reviens d’une île paradisiaque, fief de mon fils ainé, et que je redécouvre pour la cinquième fois.. Saint Barth..
Ce n’est que plages d’une beauté époustouflante, de restaurants pas vraiment abordables, de maisons superbes qui nous font rêver et de belles personnes toutes aussi sympathiques !

Mais, comme Bridget Jones, Chacha a enchaîné les situations comiques..

Je vous raconte :
Tout d’abord, gare de Lille Europe, le Monsieur de la SNCF a édité mon billet de train avec une date erronée.
Interdiction de m’installer à ma place.. le train partait cinq minutes plus tard.. panique, panique, je retourne voir ce crétin pour qu’il rectifie le billet et me voilà comme une gazelle énervée courant en boitillant (un vieux problème de sciatique qui n’en finit pas de me titiller le fessier 😡)dans les couloirs de la gare avec valises and co à pas d’heure du matin.. tout cela avec mon morceau de chiffon sur le museau (je l’ai porté pendant 14 heures.. bonjour l’oxygène !)
Première étape gagnée.. ouf !

Arrivée à Roissy, toujours masquée, je fais la nullos devant les écrans pour que l’on m’accompagne pour l’enregistrement et l’étiquette de ma valise (feinte de Chacha… vous pensez bien que votre servitrice est très douée en informatique)
Pourvu que mon baluchon arrive à bon terme (souvenez vous de mon voyage en Grèce… pas de valise pendant quinze jours !)
Dans l’avion, je repère une place libre au premier rang.
Des yeux doux au steward, et me voilà confortablement installée à côté d’un gentil médecin urgentiste de Saint Barth (attention Chacha.. une voyante t’a prédit une rencontre avec un docteur sur une île !)

En transit à Saint Martin, mon fils m’avait réservé un service VIP pour accéder plus vite à l’embarquement du petit avion.
Vous auriez vu notre Chacha courir, difficilement, derrière un grand noir (de race Africaine pour les casse pieds) qui m’a fait passer la douane en un quart de secondes en montrant tous les papiers nécessaires remplis auparavant..
Je n’étais pas peu fière de dépasser cette foule qui attendait patiemment que le petit homme bleu, qui ne parle qu’anglais, bien sûr, désagréable comme ma maîtresse de maths, veuille bien la faire passer à l’étape suivante.
Qui est, je veux bien l’avouer, un peu stressante pour les personnes claustros..
Vous embarquez dans un tout petit avion à hélices de dix places, au confort plus que sommaire, avec vue sur les deux pilotes..
Un quart d’heure plus tard, celui ci atterrit sur l’aéroport le plus dangereux au monde, sachant que la piste d’atterrissage ne mesure pas plus que quelques mètres et aboutit directement à la mer !
Chacha, étant une experte en avion, chante et sourit devant des passagers paniqués.. trop drôle !

Ce voyage terminé, il a fallu que je loue une voiture.. automatique, sachant que ma petite Twingo française est manuelle.. bien évidemment, pour embellir le tout, Saint Barth étant un rocher, les routes ressemblent à des montagnes russes, à peine plus larges qu’une route de campagne.
Et devinez ce qui est arrivé ? En se garant, notre Chacha a « un peu » tapé le trottoir.. crise de nerf de mon fiston et profil bas de la conductrice.
Oui, ben, ça arrive à tout le monde, non ?
Et, en plus, toutes les voitures sont cabossées là bas..

Parmi les nombreuses plages magnifiques de cette île, je choisis celle qui a le plus beau coucher de soleil.
Je me mets dans un petit coin tranquille entre deux rochers pour goûter la quiétude de cet endroit..
Tatalatata… une famille entière s’installe près de moi avec radio à fond et tout et tout (je me croyais à Ambleteuse un 14 juillet..). Bon, bref, je me calme et me remet dans mon bouquin.
Une heure après, un groupe d’une trentaine de jeunes saisonniers prend place à deux mètres de ma serviette avec guitares et packs de bière ! La joie des plages…
J’avais mis mon nouveau maillot une pièce (qui devait servir en Grèce), rentré mon petit ventre.. on ne sait jamais, j’aurais pu rencontrer Leonardo di Caprio. C’est sa plage préférée !

Je ne vous parle même pas de tous les Américains, en nombre sur l’île, et qui parlent fort avec leur accent un peu nasillard (hi, could you pliiiiise giiiive meeee a beeeeer)
Heureusement qu’ils sont là pour remplir les palaces et restos chics du caillou.

Bien entendu, j’ai cassé mes deux lunettes de soleil adaptées à ma vue (les branches ont fondu..oui oui !) et la pile de ma montre a rendu l’âme.
Pas grave.. y a pire !

Un resto environ par jour offert par mon fils.. c’est pas beau, ça? Il savait qu’il fallait rattraper ma soif de bistrots..
J’ai commencé par Jojo le Burger, fief de Johnny, dont je suis allée voir la tombe située juste à côté.
Des fleurs, des bougies, des guitares, des cailloux avec des mots d’amour itou, itou.. vous croyez que Chacha sera aussi gâtée sur sa pierre tombale ?
J’ai même dégusté une demie langouste (plat local..) devant le port, avec, en arrière plan, les plus beaux yachts de la terre.
Spectacle splendide..
Je n’ai pas arrêté de me pincer pendant tout le séjour, tellement l’île est belle avec tout ce que cela comporte.
Seuls les moustiques, qui règnent en maître (mes jambes ressemblent à une passoire..), peuvent assombrir ce tableau.

Mon départ approche avec tous les papiers et attestations (qui changent tous les jours) à remplir, recommandés par monsieur Castagnette
J’ai fait le test PCR après deux heure d’attente en pleine chaleur..
Pas de service VIP pour passer la douane, je vais devoir affronter l’autre pas bien..
Je ne serai soulagée que lorsque je mettrai un doigt de pied dans le gros avion qui va me ramener chez moi avec plein de beaux souvenirs..
Merci mon Romain !

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Chronique publiée le 5 février 2021
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